Coree des villes, Coree des champs : Recueil de nouvelles
Bok av Collectif
Decouvrez six recits tisses d'illusions, d'aspirations sociales, de reves brises et d'amertumes !Six ecrivains, six nouvelles.La ville brille, mais blesse. Elle represente toutes les illusions, les aspirations sociales de la jeunesse, mais aussi les reves brises, les amertumes. Dans Les Poncires, une grand-mere rompt avec la morosite de son appartement citadin pour faire un dernier voyage : les somptueux paysages de l'ile de Jeju, au large de la Coree. Un homme entre deux ages retourne dans son village natal s'occuper de ses vieux parents et redecouvre la vie a la campagne dans La Lumiere du printemps, tandis que le pere d'une famille habitant un immeuble residentiel considere l'eventualite d'echanger son epouse pour sa jeune voisine dans La Femme d'a cote. Chez Park Min-gyu, l'auteur de Norme coreenne, l'ecologie est un refuge utopique, vite rattrape par la dure realite du monde rural, la restructuration industrielle et l'evolution des mentalites. Dans La Boulangerie de New-York, le narrateur se rappelle avec tendresse la boulangerie familiale et le quartier de son enfance. Quant a Kim Mi-wol, elle nous propose une exploration inattendue de la capitale coreenne dans Le Guide des grottes de Seoul.Ce recueil presente les A uvres d'auteurs nes dans les annees 60-70. Tous decrivent a leur maniere le rapide developpement economique et industriel de la Coree. Qu'ils soient citadins convaincus ou habitants de la campagne, la vie quotidienne eprouve nos heros, tous a la recherche d'un lieu de chaleur sentimentale.Decouvrez un recueil de nouvelles originales dont les heros vous emmeneront dans leur quete sentimentale, entre campagnes et villes coreennes !EXTRAITMa tante arriva le mercredi 21 juillet, un de ces jours ou regne une chaleur epouvantable des le matin et jusque tard dans la nuit. Comme tous les bateaux en provenance de Tongyeong accostaient au port de Seongsanpo, je conduisis plus d'une heure pour m'y rendre a partir d'Aewol et arrive la-bas, j'attendis en mangeant des naengmyeon. Vers deux heures, un paquebot blanc se dirigeant vers la cote apparut loin dans le nord et une demi-heure plus tard, le Mandarin faisait son entree au port avec sa cargaison de touristes. Quand il fut a quai, les passagers en descendirent un a un par la passerelle metallique, mais j'eus beau chercher ma tante du regard, je ne la vis pas. Je commencai a avoir quelques inquietudes, bien que certain de ne pas m'etre trompe, puisque j'avais recu le matin meme l'appel annoncant son depart. Les touristes etant tous sortis, apres avoir traverse la salle d'attente, j'allais m'avancer jusqu'au bureau situe sur l'embarcadere pour demander la liste des passagers quand j'apercus, au bas de l'escalier, une petite dame agee flanquee de deux hommes d'equipage qui la soutenaient pour marcher. Elle detonnait, avec sa robe noire et sa veste en coton blanc de style traditionnel. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUEC'est une tres belle decouverte que ce recueil de nouvelles [...] le theme choisi est d'ailleurs pour beaucoup dans le fait que j'ai apprecie cette lecture, tant c'est quelque chose qui m'a frappe lors de la vision de films ou reportages sur la Coree : l'opposition entre la ville tres moderne et la campagne encore tres traditionnelle. Une lecture que j'ai vraiment beaucoup appreciee ! - Sofynet, Babelio