L'Arche de Milan : Un roman "e;Feel Good"e;

Bok av Jacques Moscato
Laissez-vous emporter par un merveilleux voyage musical aux cotes de MilanL'Arche de Milan est un roman choral, une ode a la vie et a la jeunesse. Autour de Milan, adolescent immigre s'organise toute une communaute : Jalila, l'elue de son cA ur, son pere, des amis, des professeurs. Chacun enrichit de ses experiences, ses joies et ses peines, le tableau impressionniste d'une societe metissee. L'histoire de Milan, c'est d'abord celle d'un gosse deracine, echoue au milieu des effaces des banlieues sensibles d'une capitale occidentale. L'enfant est doue pour la musique, il parle peu mais il joue. Il joue d'un vieil accordeon rafistole, il seduit, impressionne, trouve peu a peu sa place. Venue des terres arides du haut atlas algerien , Jalila a deja vecu bien des drames pour une enfant. Milan et Jalila grandissent cote-a-cote, leurs destins a jamais lies. Jacques Moscato est un musicien et un conteur. Il batit une tour de Babel culturelle et linguistique dont la musique est le fil d'Ariane. Autour de ses solistes, il compose une polyphonie de vies a partir des fragments d'existence de ses personnages. Il joue de nos emotions, entre rires et larmes. Sa plume optimiste nous appelle a creer des passerelles entre nous, nos voisins, nos freres. Il prouve qu'il n'y a pas de meilleur rempart a la haine de l'autre que la connaissance et le respect.Un roman contemporain qui fait rimer action, emotion et reflexion.EXTRAITMilan avait appris a sauter sur la plateforme arriere de la benne a ordures, presque sans elan. Au petit matin, pendant les conges scolaires, le jeune Milan attendait le passage de la benne a la sortie des ateliers municipaux. En guise de sac a dos, il trimbalait un vieil etui ecorne renfermant son petit accordeon. Parvenu a sa hauteur, Vasili, son pere, adressait un mouvement de tete a son collegue Moussa ; ce dernier tendait au garconnet un enorme gant de caoutchouc degoulinant du jus noiratre des poubelles. Dans l'instant Milan etait hisse a bord sans un mot. Au premier arret, les deux hommes vidaient les containers irrespirables de l'usine Metalfond, proche de leur campement. Puis venaient les poubelles du Prieure voisin, en partie delabre. Ici les eboueurs en profitaient pour fouiller le caisson des epluchures. A chaque halte, ils etaient gratifies de quelques legumes frais et autres fruits de saison, dans des sachets moins chiffonnes. Enfin, le camion accelerait pour couvrir le dernier kilometre avant la ville. La Cite ! Une banlieue surpeuplee, a l'Est d'une capitale dont Milan ignorait l'existence.