Encore un jour sans Giroud : Petits meurtres entre journalistes

Bok av Martine Cadiere
Enquete policiere au coeur des redactions des grands journauxLuce Verbinski est la redactrice en chef d'un prestigieux hebdomadaire culturel parisien. Fascinee par Francoise Giroud, "e; patronne "e; des journalistes et celebre fondatrice de l'Express, elle l'imite en tout. Un meurtre odieux et la disparition inexpliquee de Juliette Fontanges, une jeune journaliste belge, perturbent la redaction. L'enquete menee au Quai des Orfevres par le capitaine Ange Mattei le conduira de Paris en Dordogne, sur les ruines de la chatellenie de Miremont. La passion des objets d'art des Collections privees est le pivot de ce nouveau roman policier dedie a une femme mythique, Francoise Giroud.CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE - "e;Une bonne idee de cadeau [...] a reserver aux amateurs de polars."e; (L'Avenir)A PROPOS DE L'AUTEUR Martine Cadiere est Waterlootoise. Elle ecrit essentiellement des romans policiers contemporains dont le sujet est toujours une femme mythique, qui a des combats a mener et des idees a defendre. Un gendarme Corse, malin et supremement courtois, dirige les enquetes. Martine Cadiere est membre de l'association des Conferenciers francophones de Belgique, des Ecrivains belges francophones, des amis de George Sand, et academicienne de Provence.EXTRAIT Je m'appelle Juliette Fontanges, mais ni mon nom ni ma personne n'interessent quiconque. Car il s'agit de parler d'Adele, ma grande girafe de soeur, une fille epatante que j'aime beaucoup et qui a disparu, je veux dire vraiment disparu, sans laisser de traces.Je l'ai precise, ma soeur ressemble definitivement a une girafe. Elle est grande, gigantesque meme, et affligee d'une masse anormale de cheveux blonds qui lui poussent de partout. Nous avons grandi ensemble en Belgique, a Waterloo. Nous vivions dans une petite maison ouvriere du quartier de Joli-Bois, un quartier ou notre mere allait faire ses courses a pied, en trainant derriere elle un panier a roulettes. C'etait un foyer joyeux, mes parents riaient de tout, sans aucune mesure, avec une gaiete petillante comme un tres bon cava. Mon pere, tonitruant et rabelaisien, n'attendait pas la fin des repas pour taper sur le ventre des invites, et je crois avoir entendu a la maison plus de chansons paillardes qu'un foyer d'etudiants emeches a l'issue d'un bizutage orgiaque.