Separations : Un roman sentimental emouvant

Bok av Martine Rouhart
La vie n'est rien d'autre qu'une suite de separations et de ruptures et, ce qui au fond revient au meme, de nouveaux departs.Toutes nous separent de quelqu'un ou quelque chose, toutes nous renversent et laissent une trace. Les liens qui se defont, les etapes naturelles de la vie, la maladie, la mort, sans compter les mutations dans le domaine de l'esprit, sont autant de coupures ouvertes. Liliane, Guillaume, Anna, Cecile, Simon et quelques autres avancent dans leur existence, de separations en recommencements. Un livre a double lecture, une sorte de mosaique, de roman gigogne ; chaque chapitre forme une histoire en soi, les recits etant relies les uns aux autres, jusqu'au denouement final, par les personnages qui evoluent et deviennent chacun a leur tour le personnage central.A PROPOS DE L'AUTEURMartine Rouhart est nee a Mons en 1954. Juriste de formation, depuis toujours amoureuse des livres et de la litterature, elle a ete naturellement amenee a prendre elle-meme la plume. Mais c'est grace a l'une de ces epreuves de la vie qui vous tombe dessus sans crier gare que l'ecriture a definitivement pris le dessus.EXTRAIT C'etait au coeur de Paris, dans le XVIIe, a deux pas du parc Monceau. Liliane et Guillaume, a premiere vue un couple parmi d'autres, avec ses hauts et ses bas, qui ne connaissait guere de remous importants ni de disputes veritables. Pas grand-chose en commun non plus, mais ce n'etait pas l'avis de Liliane si quiconque hasardait cette constatation. Ne profitaient-ils pas ensemble de restaurants etoiles, de sorties et de spectacles divers, de voyages lointains plusieurs fois l'an ainsi que d'une flopee d'amis et connaissances qui, chaque semaine ou presque, s'invitaient les uns les autres ? Sans oublier leur appartement, vaste et lumineux, situe au dernier etage d'un immeuble haussmannien, au 6, rue Edouard Detaille. Enfin, son appartement devrait-on dire, car, tout banquier qu'il etait, ce n'etait pas grace a lui que le couple vivait sur un grand pied et tout ce qu'ils possedaient, y compris la grosse berline allemande, venait de son cote a elle, de sa famille. Une fortune que la crise n'avait pas encore entamee ou si peu, grignotage indolore, dernier domino de la chaine qui se mettrait a vaciller.